Histoire commune (Science-Fiction [Thriller] - 1)

Même principe que Histoire commune (Heroic-Fantasy - 1)

Cela faisait 5 ans que l'équipe du professeur John SPEAKANAWERE travaillait secrètement sur les restes d'un OVNI trouvé au Texas. Expert en biologie extra-terrestre, il était plus attiré par les spécificités physiques des spécimens trouvé dans le vaisseau, mais la confiance qu'avait en lui la SAUS* lui avait permis d'être nommé chef du projet global (étude du vaisseau + étude des ET).
Parmi l'équipe biologique, il y avait la jeune Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado. Malgré son jeune âge, elle était l'une des meilleures biologistes et John avait une totale confiance en ses capacités. Grâce à elle, le décryptage du génome venait de se finir et les recherches concernant la possibilité de faire un hybride avaient déjà bien commencé.
Le lendemain, Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado disparut avec toutes les données biologiques... Elle avait simplement laissé un message...

*Secret Agency of United States (agence secrète des Etats Unis)

Ce message mit le professeur John SPEAKANAWERE hors de lui. Il couru furax vers son bureau, et téléphona fissa au responsable de la SAUS :
"- Pauvre nul, comment avez vous pu faire une si grosse bourde ?!!!!
- Huuummm !!! Professeur, veuillez vous calmer et m'expliquer cette soudaine colère.
- La jeune Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado, que vous nous avez chaudement recommandé, et bien c'est une espionne à la solde des Russes. Elle vient de partir avec toutes les notes sur le décryptage du génome, 5 ans de travail partis tout droit vers la Russie...
- Calmez-vous. Vous êtes dans votre bureau ?
- Oui, pourquoi ?
- Vous êtes seul ?
- Oui, mais veuillez arrêtez de me répondre par des questions, c'est très énervant.
- La porte de votre bureau est fermé ?
- NON !!!!
- Veuillez la fermer et vérifier que personne d'autre que vous ne puisse entendre ce que je vais vous communiquer, car ces informations sont classées secret défense.
- Parce que vous croyez que ce qui se passe dans ses murs ne l'est pas ?!
- Certes, mais un secret n'a pas forcément la connaissance d'autres secrets.
- Bon ok, ........, voilà, il n'y a personnes et je viens de fermer la porte, déballez ce que vous avez à dire."

Mr. Offcurss, le responsable de la SAUS, prit son ton le plus grave :
«- Je tiens tout d’abord à vous dire que même si notre gouvernement vous accorde toute sa confiance, il faut que vous compreniez bien que nous ne pouvions pas accorder un projet complet à une seule équipe.
- C'est-à-dire ? Approfondissez, Mr. Offcurss !
- En fait le projet sur lequel vous avez travaillé depuis 5 ans n’était qu’une grande mascarade. C’est aussi pour cela que je vous ai appelé…
- Mais c’est moi qui ai appelé et non l’inverse.
- Heu… oui… affirmatif… mais j’avais l’intention de vous téléphoner, enfin passons, ce que je tente de vous dire est que depuis le début nous savions que Miss Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado travaillait pour les services secrets Russes, nous avons monté toute cette histoire pour discréditer le gouvernement Russe –si cela est vraiment encore à faire- qui tente eux même de discréditer notre grand, puissant et beau pays à la face du monde -comme si ils pouvaient y arriver- maintenant nous n'avons plus qu’à attendre que notre agent en place en Russie nous donne de ces nouvelles pour savoir si le plan se déroule comme nous l’espérons.
- Ah d’accord, tout s’explique, mais alors tous les éléments sur lesquels nous avons travaillé depuis ces 5 longues années étaient bidons ?
- Heu… En fait, voilà un problème. C’est que nous nous sommes trompés avec 2 équipes, la vôtre, la fausse, a reçu les vrais échantillons, alors que la vraie a reçu les faux… »

John SPEAKANAWERE hurla : «- Espèce de crétin ! Vous avez intérêt à rattraper ça !» puis raccrocha violemment.
À peine eut-il le temps de se retourner que le téléphone sonna. Pensant qu'il s'agissait encore de Mr. Offcurss, il répondit séchement :
« - Oui !? Qu'y a-t-il encore !»
Mais la voix qui lui répondit ne lui était pas familière, elle avait même quelque chose d'étrange :
« - Nous ne vous autorisons pas à nous parler sur ce ton ! Nous vous appelons pour vous aider...
- Et en quoi pourriez-vous m'aider ?
- Nous savons où se trouve Keyser Söze...
- Qui ?
- ?... Nous ne sommes pas au 555-7728 ?
- Non, ici c'est le 555-7287...
- Ah, désolé.» puis l'étrange personne raccrocha.

Le Professeur SPEAKANAWERE, "légèrement" contrarié, sortit de son bureau, et au moment où il prenait ses clefs dans sa poche pour fermer la porte, il s'apperçu qu'un petit message s'y trouvait également, sur ce dernier, il y avait écrit :
RDV 18h près du panneau Stop abimé sur la route de votre trajet matinal.

Le message le surprit car sa veste était restée sur lui toute la journée et que la seule fois où il l'avait posée, c'était lorsqu'il était dans son bureau seul.
Etrangement, l'écriture ne lui paraissait pas étrangère. C'était même le contraire, elle lui était habituelle, mais il n'arrivait pas à mettre un visage sur cette écriture.
À 18h, il se trouvait au fameux panneau Stop et quelle ne fut pas sa surprise de voir la jeune Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado arriver vers lui avec un petit sourire taquin.
"- Alors, professeur Speakanawere, surpris de me voir ?
- En effet, je pensais que vous étiez déjà en Russie.
- En Russie ? Qu'est-ce que que je ferais en Russie ?
- Heu... vous voulez dire que vous ne travaillez pas pour les Russes ?
- Mon dieu ! Bien sûr que non !
- Pfff... Vous me rassurez, aussi je me disais qu'il était impossible que vous soyiez une espionne. Attendez... Et le mot que vous avez laissé ?
- Ah oui c'est vrai, j'ai marqué que je travaillais pour la Russie ?
- Ben oui...
- Pas grave, en fait, je fais parti des services secret français.
- Hein quoi ?
- Vous savez, le pays de la tour Eiffel, de la mo...
- Je connais la France" coupa le professeur.
"- Désolée.
- Alors pourquoi vous n'êtes pas en France à l'heure qu'il est ?
- Ben, j'ai 2 missions. La première, la plus importante, c'est de récolter des infos, puis de les voler. La seconde c'est de vous convaincre de me suivre en France pour continuer vos travaux. En fait, soit vous me suivez, soit je suis obligée de vous flasher pour vous effacer la mémoire sur ces 5 dernières années.
- Comme dans Men In Black ?
- Oui, cette société secrète est française, en fait. D'où la difficulté de la trouver aux Etat Unis, alors votre choix ?"

Après 5 mois d'attente insoutenable, la voilà enfin : LA SUITE !!!!

Petit rappel du précédent épisode :
Donc nous avions laissé le professeur John SPEAKANAWERE face à un choix assez complexe. Va-t-il accepter la proposition de Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado, agent des services secrets français ? ou va-t-il refuser, donc être flashouillé et ainsi perdre 5 ans de mémoire ?…

«- Je crois que je n’ai pas vraiment le choix, répondit le professeur.
- On a toujours le choix professeur…
- Hum…mouais... Je pense que je vais accepter. Après tout, mes employeurs actuels m’ont pris à la base pour étudier des échantillons bidons alors qu’une autre équipe devait étudier les vrais… Ça me reste en travers de la gorge ça…
- … Des échantillons bidons ??
- Oui, mais en fait il s’avère qu’ils se sont plantés et que ce sont les vrais… La vrai équipe bossait avec les faux en pensant que c’était les vrais…
- Ah d’accord…
- Quoi ? Vous n’étiez pas au courant !?
- Heu non… si… enfin… en fait, un second espion a volé les données de l’autre équipe… apparemment ceux qu’ils prennent pour des échantillons bidons sont vrais aussi… enfin pas tous… et il en va de même avec les échantillons sur lesquels on a bossé… certains ne valent rien du tout, apparemment ils sont tellement doués qu’ils ont réussis à mélanger les vrais et les faux sans même s’en apercevoir… »
Un léger silence se fit entendre durant quelques secondes où John et Isabella se regardèrent dans le blanc des yeux (musique d’ambiance : douce, idylle qui commence à naître ^^).
John rompit le silence :
« Bon ! On y va ? On a de la route faire… »
Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado hochât la tête, ils montèrent en voiture pour rejoindre un lieu que seule la demoiselle connaissait, John eu pour seule indication qu’ils allaient rejoindre le collègue de la jeune femme, le second espion. Il s’appelait Pierrot Monamis du Clairdelune*.

* Le professeur qui connaissait un peu la France, et parlait français, trouvait que ce nom était bizarre mais bon en même temps il ne trouvait pas que « Isabella-Maria de laPuerta de Al Lado » sonnait très Français. Il interrogea donc la demoiselle qui rigola un petit peu sur le coup et fini par lui répondre qu’effectivement son nom n’était pas français, elle ajouta juste que son nom et celui de son collègue étaient bien entendus des noms de couverture**, mais que pour le moment c’était les seuls noms qu’il devait connaître…

**NB : pas la couverture qu’on utilise quand on a froid, mais la couverture qu’utilisent les agents secrets pour protéger leurs identités et ainsi se faire passer pour les personnes qu'ils ne sont pas. Razz

Si on avance l'histoire tous les 4 ou 5 mois, ça va pas le faire. Je me dis que si certains n'osent pas poster dans ce sujet, c'est qu'ils sont pas très chauds pour tartiner 20-25 lignes, mais rassurez vous, ce n'est pas nécessaire. La preuve :

Après 1 heure de trajet, John apprit, sans plus de précision, qu'ils se rendaient à Bâton-Rouge, en Louisiane. La nuit était tombée depuis mais Isabella-Maria refusait de s'arrêter, jugeant que voyager de nuit était plus sûr.
Quelques kilomètres plus loin, au bord de cette route déserte, une créature voûtée, aux yeux rouges et à la bouche triangulaire, allait peut-être lui prouver le contraire. Lâchant la chèvre dont elle venait de sucer le sang, elle se tenait prête à exécuter sa programmation.

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